Les transports sont de deux natures,
Routiers depuis les parcs à grumes jusqu’aux beachs des chantiers.
Fluviaux jusqu’à Nioki et Kinshasa
Puis de nouveaux routiers jusqu’à Matadi. Ville située dans l’estuaire du fleuvre Congo et qui dispose d’un port permettant un accès direct à l’océan Atlantique et donc au monde entier.
Roulage
Afin de diminuer les impacts négatifs du chargement et du transport de bois, certaines mesures ont été prescrites.
- Ne pas charger les grumiers au-delà de leur capacité utile ;
- Évacuer le bois des parcs à grumes dans une période de deux mois au maximum, en priorité les bois susceptibles d’être attaqués par les insectes ou les champignons
- Respecter les limitations de vitesse établies
- Ne jamais transporter d’autres passagers avec le grumier ;
- Interdire tout transport de viande de brousse;
- Interdire la présence de toutes armes à feu à bord des véhicules.
Nous disposons d’un parc de camions pour assurer l’évacuation des bois de la forêt vers les beachs et de14 grumiers et 10 plateaux pour la liaison Kinshasa/Matadi.
Flottage
Nous distinguons deux catégories de grumes :
Les bois flottables transportés sur les rivières et fleuve sous forme de radeau. Les billes sont mises bout à bout, en plusieurs lignes parallèles à la direction de déplacement. Les radeaux sont rassemblés par des perches de bois dur placées transversalement et par des câbles et des crampons. Les volumes de ces radeaux peuvent varie de 200 à près de 2 000 m3 selon la puissance du pousseur et la navigabilité du fleuve (niveau d’eau différent entre la saison des pluies et la saison sèche)
Les bois non flottables sont transportés sur des pontons ou dans des barges. Un pousseur peut prendre en charge un ou plusieurs pontons ou barges permettant de transporter ainsi de 600 à 2 500 m3.
Bien entendu, afin de désenclaver des régions isolées, nous acceptons d’embarquer gratuitement sur nos pontons des personnes et des biens mais l’un des gros problèmes auquel nous sommes confrontés est la « prise d’assaut » de ces pontons par des personnes non autorisées. Ceci a deux conséquences majeures :
- Un risque important en cas de problème de navigation (heurt de rocher, échouage, chavirage…)
- Un taux de chargement inférieur à celui que nous pourrons escompter.
Des discussions sont en cours avec les populations locales et les administrations de tutelle afin d’éviter ces surcharges dangereuses.